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Thursday, March 16, 2006

Litterature Francais

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littérature française peut être comprise comme l'ensemble des ouvrages écrits par auteurs de nationalité française et/ou de langue française. On considère en général qu'elle débute au Moyen Âge pour s'étendre jusqu'à nos jours. Les genres les plus importants de la littérature française sont le théâtre, la poésie, la prose narrative et d'idées et l'autobiographie. Quelques uns de ses représentants les plus connus sont Jean Racine, Voltaire, Victor Hugo ou Jean-Paul Sartre.
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Naissance de la littérature française



Le Moyen Âge est la période par excellence des "enfances" de la littérature française.Aux XIIe et XIIIe siècles, notamment, sont inventés l'essentiel des genres poétiques et narratifs français, qui voient le jour avec une grande fraîcheur mais également beaucoup d'éclat : très souvent les premiers textes conservés dans chaque genre sont des chefs d'oeuvre accomplis, tels la Chanson de Roland, les romans de Chrétien de Troyes ou les poèmes de Guillaume d'Aquitaine. Même si les genres littéraires ne sont pas encore strictement codifiés, leurs enfances sont aussi marquées par une grande attention pour les formes. L'une des caractéristiques fondamentales de l'art poétique médiéval est la technicité dans la recherche du "style". La conception médiévale de l'originalité et donc de la notion d'auteur est très différente de celle d'aujourd'hui. Les écrivains n'essaient pas de se démarquer, mais d'intégrer au mieux la tradition, de réécrire des textes antérieurs, d'en rassembler des éléments épars. Les préoccupations affectives importent beaucoup moins que l'intervention formelle. Leur souci n'est aucunement l'expression de sentiments ou d'idées personnels, le thème même n'est qu'un prétexte. Il leur importe de renouveler non les motifs, mais la forme : le sujet c'est l'oeuvre elle-même. Ils semblent pleinement conscients de la nécessité, dans toute création artistique, d'introduire un écart rhétorique qui est l'indice d'un genre et la marque d'un style.

Le premier texte connu de la littérature médiévale française est la Séquence ou Cantilène de sainte Eulalie, probablement écrite entre 881 et 882. C'est en fait, une adaptation en 29 vers d'un poème latin, à vocation religieuse et pédagogique.

Les premiers grands textes de la littérature française datent eux du milieu du Moyen Âge (XIe siècle), époque de développement de l'agriculture et d'expansion démographique après des périodes d'invasions, d'anarchie et d'épidémies.

Les premiers romans apparaissent vers 1150 sous la forme de récits en vers d'exploits de chevaliers. Mais le véritable fondateur du genre est Chrétien de Troyes, qui s'inspire du mythe du roi Arthur pour créer un univers romanesque cohérent et des héros nettement individualisés : Lancelot, Perceval.


Les chansons de geste sont de longs poèmes comportant des milliers de vers qui sont destinées à être chantées en public, geste signifiant ici exploits guerriers. Elles relatent, sous une forme épique mêlant légendes et faits historiques, des exploits guerriers passés, et mettent en valeur l'idéal chevaleresque. La plus ancienne et la plus connue est la Chanson de Roland qui a été écrite au XIe siècle ; elle raconte, en les idéalisant, les exploits de l'armée de Charlemagne.

La littérature courtoise, apparue au XIIe siècle, a pour thème principal le culte de l'amour unique, parfait et souvent malheureux. Elle trouve son origine dans l'Antiquité, intègre des influences orientales dues au retour des Croisés, et s'inspire de légendes celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseult raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants ; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères et les troubadours. Chrétien de Troyes (1135 ?–1190 ?) est sans doute le premier romancier de la littérature française ; ses romans comme Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Perceval ou le Conte du Graal sont typiques de ce genre littéraire. Le long poème Le Roman de la Rose, best-seller datant du début du XIIIe siècle est l'un des derniers écrits portant sur le thème de l'amour courtois, et cela seulement dans son court début écrit par Guillaume de Lorris. Le reste du poème, continué par Jean de Meung contient au contraire des passages (dont celui de La vieille) d'une étonnante misogynie, mêlée par ailleurs à des arguments articulés de critique sociale.

Roman courtois


Un roman courtois est un long récit écrit au Moyen Âge (XIe et XIIe siècle) en vers octosyllabiques. Il met en scène des chevaliers qui combattent pour leurs dames. Les romans courtois représentent la notion d'amour courtois.Contrairement aux chansons de geste qui s'inspiraient de la matière de France, le roman courtois prend pour inspiration la matière de Rome ou la matière de Bretagne.

Poésie courtoise

Les poésies lyriques au Moyen Âge sont de véritables chansons : leurs strophes correspondent à une phrase musicale et un refrain est toujours présent. Leur rythme chantant est défini par l'accompagnement obligatoire d'une mélodie. Les origines de la poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L'influence de la culture arabe se fait sentir également.

La poésie médiévale atteint son sommet dans l'art des troubadours. Le Midi, où l'économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l'art qui chante l'amour et le printemps. L'influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du XIIe siècle.

Les genres poétiques sont : la chanson de toile que les dames chantent quand elles tissent et brodent, la chanson de croisade, la pastourelle où l'on voit des seigneurs courtiser des bergères, le jeu parti représentant un débat sur l'amour. Deux thèmes s'y succèdent : l'amour et la nature.

Plus spontanées et naturelles au début, en général, les poésies évoluent vers des formes fixes: la ballade, le chant royal, le rondeau, le virelai. L'idée commence à se dissimuler sous les symboles, l'allégorie, l'érudition, qui viennent souvent à la place du sentiment. Dès la fin du XIVe siècle le souci de perfection technique prend le dessus et la poésie devient un exercice de rhétorique ou un divertissement de société. Cherchant à répondre à l'idéal aristocratique, la poésie courtoise aboutit finalement au maniérisme.

Les œuvres courtoises expriment l'idéal chevaleresque, mais elles contiennent une nouvelle valeur : le service amoureux. L'appelation «courtoise» vient du mot «court» qui, en ancien français, désignait la cour seigneuriale. La cour imaginaire du roi Arthur dans les romans de la Table Ronde devient l'idéal des cours réelles : les habitudes raffinées et les beaux usages s'y imposent comme règle. La fidélité à une Dame, l'art de bien parler et chanter, la politesse, la générosité s'opposent, d'une part, aux manières grossières des guerriers et, d'autre part, deviennent signe de reconnaissance de la classe aristocratique. Aussi, les aristocrates, commencent-ils à s'orienter vers une littérature plus attentive au cœur et à l'esprit.

Vers la même époque, le Roman de Renart est un ensemble de poèmes qui relatent les aventures d'animaux doués de raison. Le renard, l'ours, le loup, le coq, le chat, etc. ont chacun un trait de caractère humain : malhonnête, naïf, rusé... Les auteurs anonymes raillent dans ces poèmes les valeurs féodales et la morale courtoise.

Le poète parisien du XIIIe siècle Rutebeuf se fait gravement l'écho de la faiblesse humaine, de l'incertitude et de la pauvreté à l'opposé des valeurs courtoises.

Les premières chroniques historiques écrites en français sont des récits des croisades datant du XIIe siècle. Certains de ces récits, comme ceux de Joinville retraçant la vie de saint Louis, ont aussi un but moral et idéalisent quelque peu les faits relatés. Ensuite la guerre de Cent Ans (1337–1453) est racontée par Jean Froissart (1337–1410 ?) dans deux livres appelés Chroniques. Eustache Deschamps, le poète, témoigne de la société et des mentalités pendant la guerre de Cent Ans.

Après la guerre de Cent Ans, le poète François Villon (1431–1463 ?) traduit le trouble et la violence de cette époque. Orphelin d'origine noble et bon étudiant, il est ensuite condamné pour vol et meurtre. Son œuvre à la fois savante et populaire exprime une révolte contre les injustices de son temps.

Le théâtre religieux se développe tout au long du Moyen Âge, il met en scène les Mystères, c'est-à-dire les fêtes religieuses comme Noël, Pâques et l'Ascension ; au contraire des genres littéraires précédents plutôt aristocratiques, il s'adresse au plus grand nombre. À côté de ce théâtre religieux, un théâtre comique appelé farce apparaît au XVe siècle où il est durement combattu par les autorités religieuses.

La Littérature française au XVIe siècle

Le courant littéraire le plus important de cette époque est l'humanisme. Les principes de l'humanisme vont marquer profondément la littérature: retour aux textes anciens (grecs, latins et hébreux), désir de connaissance, épicurisme indiscutable, renouvellement des formes et des thèmes en se distinguant de la littérature médiévale.

La poésie compte comme auteur important Marot, Jean de Sponde, Agrippa d'Aubigné, l'école de la Pléiade parmi laquelle figurent Ronsard, Du Bellay.

Les romans les plus marquants sont ceux de Rabelais et de Marguerite de Navarre.
Les Essais de Montaigne sont un important ouvrage entre philosophie et autobiographie.

La Littérature française au XVIIe siècle


Le XVIIe siècle compte deux grands courants littéraires tout à la fois concurrents mais aussi complémentaires: le classicisme et la littérature baroque. Concurrents car le classicisme en littérature s'imposera face au baroque mais aussi complémentaires car certains auteurs ont été influencés par les deux courants à la fois (comme Pierre Corneille). Mais dès la fin du siècle se dessine en littérature un courant de pensée qui annonce déjà les Lumières (avec La Bruyère par exemple).

Les grands noms de la littérature de cette époque sont: Corneille, Racine, Molière, Pascal, La Rouchefoucault, La Fontaine, La Bruyère, Mme de La Fayette.

La Littérature française au XVIIIe siècle


Le XVIIIe siècle est appelé siècle des Lumières. Par cette métaphore le siècle cherche à consacrer, à travers l'esprit de la Renaissance et le cartésianisme du siècle précédent, le triomphe de la Raison sur les Ténèbres (l'obscurantisme et les préjugés). Les Lumières sont un phénomène européen, mais les «philosophes» français cristallisent le mieux les idées du siècle et donnent du relief à des nouvelles valeurs qui, au-delà de la Révolution française, marqueront durablement l'Europe et le monde.

La Littérature française au XIXe siècle

Si le XIXe siècle est important par le nombre de chefs-d’œuvre que la littérature française a engendrés, cette période littéraire, proche de nous, reste encore difficile à appréhender. Pour de nombreux historiens de la littérature, le XIXe siècle littéraire français demeure celui du romantisme, d'abord avec Chateaubriand, puis avec Victor Hugo.

Ce mouvement de création artistique et son foisonnement peuvent trouver partiellement leur cause dans certains points de vue. Certains mettent l’accent sur l’élan de liberté qu’a suscité la Révolution française, élan de liberté suivi d’un désordre, d’une confusion entraînés par l’instabilité, l’incertitude politique qui émane de la première moitié du siècle. Dans cette optique, on voit l’écrivain avec ses idéaux, manifestant son opposition à l’ordre politique et social. Pour d’autres, la place de la Révolution française et des troubles politiques qui s’ensuivront n’explique pas ou pas entièrement l’efflorescence du romantisme français, prenant pour preuve la naissance antérieure des romantismes anglais et allemand dans des pays qui ne furent pas secoués par la moindre révolution. Ils insistent plutôt sur l’influence qu’ont exercé l’étude et la lecture des littératures anglaise et allemande par les hommes de lettre français.

La Littérature française au XXe siècle


La littérature française du XXe siècle a été profondément marquée par les crises historiques, politiques, morales et artistiques. Le courant littéraire qui a caractérisé ce siècle est le surréalisme, qui est surtout un renouveau de la poésie (André Breton, Robert Desnos...), mais aussi l'existentialisme (Albert Camus, Jean-Paul Sartre), qui représente également une nouvelle philosophie (L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre). La source première chez les artistes de ce siècle est en rapport avec les conflits politiques de l'époque. La guerre est ainsi présente aussi bien dans la poésie que dans les romans.

En France, le Nouveau Roman, théorisé par Alain Robbe-Grillet dans Le Nouveau Roman, ne concerne initialement que peu d'écrivains mais a inspiré ensuite toute une génération d'écrivains regroupés aujourd'hui autour des Éditions de Minuit, dont Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tanguy Viel, Christian Oster, Laurent Mauvigné ou Christian Gailly. Après cela, plus aucun mouvement au sens strict ne réussit à émerger. L'Oulipo, Ouvroir de littérature potentielle, auquel ont appartenu Queneau ou Perec (et aujourd'hui des auteurs comme Roubaud, Fournel, Jouet ou Le Tellier) ne se conçoit en effet pas comme un mouvement, mais comme un groupe de travail. Il en va de même pour la Nouvelle Fiction regroupant des romanciers tels que Hubert Haddad, Frédérick Tristan ou Jean Lévy.

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Le Moyen Âge

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le XVIe siècle ( 1500 – 1600 )



Le XVIème siècle et les précieux avaient cherché à enrichir leur vocabulaire. A La fin du XVIIème siècle on va maintenant chercher à établir la liste officielle des mots. Le premier dictionnaire paraît en 1694, accompagné d’un précis grammatical. La langue française est ainsi normalisée. En littérature, on s’attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle.
La Renaissance et ses caractéristiques ( 1515-1547 )

La Renaissance désigne un courant d'idées qui a traversé l'Europe aux XVe et XVIe siècles.

la Renaisance se caractérise par une redécouverte de l'Antiquité (grecque et latine) et s'accompagne d'une forte confiance dans l'homme et dans son avenir.

Les textes, au Moyen-Âge, étaient entourés de commentaires, destinés, pensait-on alors, à éclairer leur véritable sens. La Renaissance demande que l'on revienne à la pureté du texte original, revendique le droit de le lire seul.

Si l'homme du Moyen-Âge regarde Dieu, qu'il a placé dans l'église au centre de la cité, l'homme de la Renaissance regarde l'homme.

La Renaissance s'accompagne d'un état d'esprit qui se répand dans les classes instruites : l'humanisme. Ses composantes essentielles sont l'érudition et la connaissance du monde antique mis au service de la compréhension du monde moderne. Les humanistes ont le souci de l'homme et de sa grandeur. Ils recherchent fébrilement la vérité dans tous les domaines.

Un humaniste est d'abord un érudit qui étudie les textes antiques dans leur langue originale.

Les hommes de la Renaissance découvraient chez les auteurs de l'Antiquité une nouvelle vision de la condition humaine; ils voulaient aussi instaurer des temps nouveaux, faits d'espoir et de foi en l'homme.

Le mouvement humaniste


redécouvrant les grands textes de l'Antiquité, il affirme sa foi dans les capacités de connaissance que possède l'être humain.

ses caractéristiques

1. redécouvrte des grands textes de l'Antiquité
2. confiance dans les capacités de connaissance de l'Homme

1. François Rabelais (1494 - 1553) ; prose narrative ; Pantagruel, Gargantua
2. Montaigne (1533- 1592) ; prose d'idées ; Essais

L'école de la Pléiade

désireuse d'exploiter toutes les ressources de la langue française, elle développe une poésie fondée sur l'immitaion des modèles antiques.

ses caractéristiques

1. souhaite exploiter toutes les ressources de la langue française
2. développe une poésie fondée sur l'imitation de modèles antiques (le sonnet)

1. Pierre de Ronsard (1524 - 1585) ; poésie lyrique ; Les Amours - poésie épique : La Franciade
2. Joachim Du Bellay (1522 - 1560) ; poésie lyrique ; Les Regrets.

Frontière XVIe - XVIIe siècle

Le baroque


il cherche à renouveler la vision de la réalité en mettant en scène les métamorphoses du monde et les illusions de l'âme humaine.Le terme 'baroque' veut dire "bizarre" ou "excentrique" . Le mouvement baroque cherche à surprendre. Il souligne la liberté de l'imagination, le mouvement et la profusion ornementale caractérisent ce style. L'illusion d'optique, rend incertaines les limites entre la peinture, la sculpture et l'architecture. La réalité humaine, la grandiosité et le clair-obscur sont devenus importants .

ses caractéristiques

1. cherche à renouveler la vision de la réalité
2. métamorphoses du monde et illusions de l'âme humaine

1. jean de Sponde (1557 - 1595) ; poésie lyrique : Stances sur la mort
2. Théophile de Viau (1590 - 1626) ; poésie lyrique : Oeuvres
3. Agrippa d'Aubigné (1552 - 1630); poésie épique : Les Tragiques
4. Corneille (1606 - 1684 au début de sa carrière) ; théâtre : L'Illusion comique


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le XVIIe siècle ( 1600 – 1700 )




Le classicisme



il recherche l'équilibre et la mesure dans la représentation de l'être humain ; il se préoccupe de définir son idéal esthétique à travers des règles d'écritures(les 3 unités...), appliquées notamment dans le genre de la tragédie .Le classicisme c'est l'art des proportions, de la perspective, et des mathématiques. Le style classiciste a une conception de l'"honnête homme", qui brille par son esprit et domine ses passions. Les peintures sur l'histoire pendent leur inspiration dans l'Antiquité, la Bible, la mythologie, la poésie et la littérature de l'époque.

ses caractéristiques

1. recherche l'équilibre et mesure dans la représentation de l'Homme
2. définit son idéal esthétique à travers des règles d'écriture, notamment dans le genre de la tragédie

1. Corneille (1606 - 1684); théâtre tragique : Horace
2. Racine (1639 - 1699) ; théâtre tragique : Phèdre
3. Molière (1622 - 1673) ; théâtre comique : Tartuffe
4. La Fontaine (1621 - 1695) ; poésie : Fables
5. Boileau (1636 - 1711) ; poésie : Art poétique
6. La Bruyère (1645 - 1696) ; prose d'idées : Les Caractères
7. Pascal (1623 - 1662 ) ; prose d'idées : Pensées.




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le XVIIIe siècle ( 1700 – 1800 )


La philosophie des Lumières

née dans les salons intellectuels,elle s'appuie sur les découvertes scientifiques pour développer l'esprit critique et lutter contre toutes les formes de préjugés .

ses caractéristiques

1. naissance dans les salons
2. découvertes scientifiques -> développement de l'esprit critique, lutte contre toutes les formes de préjugés
3. idéal résumé dans l'ouvrage collectif : L'Encyclopédie

1. Montesquieu (1689 - 1755) ; prose d'idées : L'Esprit des lois
2. Voltaire (1694 - 1778) ; prose d'idées : Dictionnaire philosophique ; prose narrative Candide
3. Rousseau (1712 - 1778) ; prose d'idées : Du Contrat social
4. Diderot (1713 - 1784) ; prose narrative : Jacques le Fataliste
5. Marivaux (1688 - 1763) ; théâtre : L'Ile des esclaves
6. Beaumarchais (1732 - 1799) ; théâtre : Le Mariage de Figaro


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le XIXe siècle ( 1800 – 1900 )



Existentialisme

Courant de philosophie plaçant au coeur de la réflexion l’existence individuelle, la liberté et le choix personnels, thèmes qui furent traités en littérature aux XIXe et XXe siècles par des écrivains associés à ce mouvement de pensée.

Le romantisme



Le Romantisme utilise les registres de l'émotion et de la sensibilité : il considère l'être humain dans l'expression de ses sentiments personnels, en privilégiant sa relation.

Le Romantisme est né comme une réaction contre le classicisme trop rigide. Ce mouvement voulait transformer la culture et libérer les contraintes de la forme. Les émotions et les fantaisies de l'artiste ont été les plus importants. L'art se présentait comme un moyen d'exprimer la plénitude de l'Homme, avec une ouverture vers l'exotique et la valorisation de la campagne (comme une réaction contre la grand ville et l'industrialisation).


ses caractéristiques

1. réaction contre le rationalisme de l'époque précédente
2. registres de l'émotion et de la sensibilité
3. l'individu et l'expression de ses sentiments personnels

1. Chateaubriand (1768 - 1848) ; roman : René
2. Lamartine (1790 - 1869) ; poésie : Les Méditations
3. Vigny (1797 - 1863) ; poésie : Les Destinées
4. Hugo (1802 - 1885) ; poésie : Les Contemplations ; théâtre : Hernani ; roman : Notre-Dame de Paris
5. Musset (1810 - 1857) ; théâtre : Lorenzaccio
6. Nerval (1808 - 1855) ; roman : Les Filles du feu

Le réalisme


Précurseurs

Quelques écrivains de la fin du XVIIIe siècle, sont considérés comme des précurseurs du romantisme, des "préromantiques" , pour reprendre un terme inventé par la critique au début de notre siècle. Il y a déjà, en effet, dans les oeuvres de Rousseau comme dans celles de Senancour, les premières expressions d’un des aspects les plus importants du romantisme : le sentiment de la nature, exprimé comme une extase fondée sur la ressemblance entre le paysage intérieur (celui de l’âme) et le paysage extérieur. Il y a déjà, aussi, dans René ou les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand, une peinture de ce «mal de vivre» ou de ce «mal du siècle» qui devait être le thème privilégié de la poésie romantique, celle de Vigny ou de Musset par exemple.

Même si l’adjectif "romantique" était apparu dès l’âge classique pour concurrencer l’adjectif "romanesque" , il ne prit son sens moderne que progressivement, par opposition à l’adjectif "classique" (c’est ainsi que l’employèrent d’abord Goethe, Schlegel, Stendhal, etc.). En France, c’est Rousseau, dans les Rêveries d’un promeneur solitaire (1776-1778 - posthume, 1782), qui fut l’un des premiers écrivains à lui donner son sens actuel en l’utilisant pour qualifier le caractère pittoresque et sauvage d’un paysage.

La littérature réaliste est caractérisée pour l’essentiel par les romans produits en Europe et aux États-Unis entre 1840 et 1890, époque où le réalisme céda la place au naturalisme. Le réalisme littéraire naquit en France avec certaines oeuvres d’Alfred de Musset et de Balzac et prit une forme plus achevée avec les romans de Gustave Flaubert, les nouvelles de Guy de Maupassant et les romans d’Émile Zola. En Russie, Anton Tchekhov se fit l’ambassadeur du réalisme dans ses pièces et dans ses nouvelles. La romancière George Eliot introduisit le réalisme dans la fiction anglaise; comme elle l’écrivit dans Adam Bede (1859), son intention était de donner une «représentation fidèle des choses ordinaires» . Mark Twain et William Dean Howells furent les pionniers du réalisme aux États-Unis. L’un des plus grands écrivains réalistes, le romancier américain d’origine britannique Henry James, puisait la majeure partie de son inspiration dans les oeuvres de ses mentors, Eliot et Howells.

La production de ces écrivains illustre les principes du réalisme, en vertu desquels les écrivains ne doivent pas choisir des faits en fonction d’idéaux esthétiques ou moraux préconçus mais doivent noter leurs observations de manière impartiale et objective. Cherchant à rendre fidèlement les scènes de la vie courante, des aspects les plus élevés aux plus vulgaires, les réalistes avaient tendance à minimiser l’intrigue au profit de la psychologie des personnages et mettaient plus particulièrement en scène les préoccupations de la classe moyenne, estimant que leur oeuvre devait jouer un rôle social et ne pas être seulement un travail sur les formes langagières.

Le réalisme a pour objectif de décrire la société dans sa dimension historique et sociale
Le réalisme rejette l'inspiration imaginaire du romantisme et les formalités académiques. Cet mouvement cherche une vision objective et simple de la vie contemporaine accessible à tous. L'artiste ne doit pas chercher à idéaliser ni à modifier le réel ou à en donner une image volontairement incomplète.


ses caractéristiques

1. décrire la société dans sa dimension historique et sociale
2. domination du genre romanesque

1. Stendhal (1783 - 1842); Le Rouge et le Noir
2. Balzac (1799 - 1850) ; Le Père Goriot, la Cousine Bette (le cycle de la Comédie humaine)
3. Flaubert (1821 - 1880) ; Madame Bovary; l'Education sentimentale
4. Les frères Goncourt ; Germinie Lacerteux
5. Daumier, Millet, Courbet

Le naturalisme

ses caractéristiques

1. s'appuie sur les sciences de l'homme et de la nature
2. souhaite explorer de manière systématique tous les milieurs sociaux, en dévoilant la misère humaine
3. domination du genre romanesque

1. Zola (1840 - 1902) ; L'Assommoir, Germinal (le cycle des Rougon-Macquart)
2. Maupassant (1850 - 1893) ; nouvelles : la Maison Tellier, roman : Une Vie
3. Huysmans (1848 - 1907)


Le symbolisme


Le symbolisme entend explorer d'une manière systématique tous les milieux sociaux, en dévoilant la misère humaine.

ses caractéristiques

1. dépasser les limites offertes par la réalité
2. art = moyen d'exprimer la part spirituelle de l'Homme
3. réflexion sur les mystères du monde
4. domination de la poésie lyrique

1. Baudelaire (1821 - 1867) ; Les Fleurs du Mal
2. Verlaine (1844 - 1896) ; Poèmes saturniens
3. Rimbaud (1854 - 1891) ; Illuminations
4. Mallarmé (1842 - 1898) ; Poésies.

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le XXe siècle ( 1900 – 2000 )


la littérature prend des formes de plus en plus complexe ; choix délibéré de deux mouvements : 1. Le surréalisme 2. Nouveau Roman

Le surréalisme


Le Surréalisme, né après la première Guerre Mondiale, est caractérisé par son opposition à toutes les conventions sociales, logiques et morales. C'est un mouvement qui prime le rêve, l'instinct, le désir et la révolte. Autant littéraire qu'artistique, il provient du Dadaïsme.

ses caractéristiques


à la recherche de nouveaux moyens d'écriture, il veut aller au-delà du réel pour libérer les forces du rêve et de l'inconscient.

1. André Breton (1896 - 1966) ; récit : Nadja
2. Louis Aragon (1897 - 1982) ; récit : Le paysan de Paris
3. Paul Eluard (1895 - 1952) ; poésie lyrique : Capitale de la douleur
4. Robert Desnos (1900 - 1945) ; poésie lyrique : Corps et bien
5. Francis Jammes ( 1868 -1938); les Géorgiques chrétiennes



Nouveau Roman




Expression désignant les oeuvres d’un groupe d’écrivains français, publiées dans les années 1950 par Jérôme Lindon aux Éditions de Minuit, et qui avaient en commun de remettre en cause les principales caractéristiques du roman traditionnel.

L’appellation même de "Nouveau Roman", créée par un journaliste sur le modèle de l’expression "Nouvelle Vague", qui désignait des jeunes cinéastes des années 1950, a été reprise par Alain Robbe-Grillet (Pour un Nouveau Roman, 1963) et Jean Ricardou (Problèmes du Nouveau Roman, 1967 et Pour une théorie du Nouveau Roman, 1971). Ces trois essais constituent une théorie du roman, sans être pour autant un manifeste d’école. Ils prônent notamment l’abandon des éléments traditionnels de l’écriture romanesque, qu’il s’agisse de la conception du personnage héritée du récit balzacien, de la notion d’intrigue, ou encore du principe de l’omniscience de l’auteur démiurge. De manière générale, les auteurs du Nouveau Roman (Claude Simon, Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Robert Pinget, Jean Ricardou, Claude Ollier) se retrouvent dans une même critique du réalisme littéraire.

De fait, avec le Nouveau Roman, la littérature entre dans "l’ère du soupçon" (selon le titre d’un essai de Sarraute publié en 1956), ce qui a pour principale conséquence la remise en question de la nécessité du vraisemblable, d’où le rejet de la description et le refus de ce que Barthes appelle l’"effet de réel". Cette critique de l’hégémonie du vraisemblable, inscrite dans la lignée des recherches littéraires de Joyce, se double d’une attention toute particulière portée non pas à l’intrigue en tant que telle mais à l’"aventure" que constitue l’écriture elle-même. Le voyageur de la Modification, (1957) de Butor, n’est pas un héros décrit à la troisième personne, mais un personnage auquel on s’adresse directement. De même, la narration impersonnelle de la Jalousie, (1957) permet à Robbe-Grillet d’évoquer la présence d’objets, rendus à leur nature énigmatique sans qu’aucun regard humain ne vienne leur conférer un sens particulier. Dans le Planétarium, (1959) de Sarraute, des scènes identiques sont présentées du point de vue des différents personnages, dont les pensées et les paroles sont retranscrites dans une prose à la fois continue et hachée qui rend compte de ces mouvements presque imperceptibles qui nous habitent. Quant à l’oeuvre de Claude Simon, elle tente de restituer, en de longues phrases entrecoupées de parenthèses et d’incises, les difficultés de la conscience à percevoir le monde extérieur, à se représenter le temps, vague durée dans laquelle passé et présent se mêlent indistinctement.

L'école du "nouveau roman"

1. refuse la tradition réaliste
2. ransforme l'ordre du rérit romanesque
3. remet en cause l'unité psychologique des personnages


1. Nathalie Sarraute (1902 - 1999) ; Le Planétarium
2. Claude Simon (1913 - ?) ; La Route des Flandres
3. Alain Robbe-Grillet (1922 - ?) ; La Jalousie
4. Michel Butor (1926 - ? ) ; La Modification